Capteurs bio-compatibes

Au cours des 10 dernières années, le développement de capteurs en tout genre a réellement explosé. La principale raison est la multitude d'applications potentielles dans l'industrie chimique, le diagnostic médical, l’industrie agro-alimentaire, la vie quotidienne,…. Le ZnO est considéré comme l'une des meilleures solutions pour les capteurs de gaz réducteurs et oxydants. Le potentiel des nanostructures de ZnO a déjà été largement prouvé pour la détection de nombreux gaz tels que le méthanol, l’éthanol, l’acétone, le butane,... Néanmoins la mise en œuvre de composants à base de nanoparticules demeure complexe et fait toujours débat.

Du fait de sa biocompatibilité et de son point isoélectrique élevé, le ZnO est très prometteur pour la réalisation de dispositifs biocompatibles à des fins médicales. En effet, combiner cette biocompatibilité avec la possibilité de former un gaz électronique bidimensionnel (2DEG) à l'interface ZnO/(Zn,Mg)O ouvre la voie à la conception de nouveaux capteurs biocompatibles très performants. Sur la base d’une structure de transistor à haute mobilité électronique (HEMT), l'équilibre entre les états donneurs, 2DEG et états de surface est utilisé pour fabriquer des capteurs très sensibles. Cette approche présente 3 principaux avantages : une sensibilité élevée, une conversion très efficace de la détection en signal électrique et la possibilité d'intégrer un étage d'amplification pour réduire le niveau de bruit.

gaN semipolaire
Figure 1. Structure HEMT (Zn,Mg)O/ZnO dont la surface a été fonctionnalisée afin de réaliser un capteur de vitellogénine

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  • Pour toute question relative à l'activité capteurs bio-compatibles: Maxime Hugues